Intervenant lors de l’ouverture, le vice-ministre des Affaires multilatérales de la Colombie, Mauricio Jaramillo, a souligné que la réunion, qui durera jusqu’au mercredi 16 juillet, abordera les mesures urgentes, comme un embargo sur les armes à Israël et des mécanismes de responsabilisation en vertu du droit international.
Le Groupe de La Haye, créé en janvier 2024, est l’organisateur de ce conclave qui met en avant des propositions telles que des sanctions économiques et diplomatiques pour empêcher l’achat et le transport de matériel militaire à Israël, établir des tribunaux internationaux similaires aux procès de Nuremberg pour juger les personnes soupçonnées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par Israël à Gaza.
La rapporteur de l’Organisation des Nations Unies pour la Palestine, Francesca Albanese, doit intervenir au cours de la rencontre, occasion lors de laquelle est attendue la présentation d’une feuille de route multilatérale impliquant les organismes internationaux.
A cette réunion participent des délégations du Brésil, du Chili, de la Turquie, de l’Algérie, du Venezuela et d’autres nations, pour la plupart critiques de l’offensive militaire israélienne à Gaza.
La Colombie, sous la présidence de Gustavo Petro, a qualifié la situation à Gaza d’un « échec du droit international » et plaide pour des sanctions exemplaires contre Israël.
Le gouvernement du président Petro a radicalement changé d’attitude envers Israël en rompant ses relations diplomatiques le 1er mai 2024, en reconnaissant officiellement l’État de Palestine, en nommant un ambassadeur et en nommant un rabbin antisioniste comme directeur des Affaires religieuses.
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