Selon les données officielles, plus de 59 700 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression israélienne en octobre 2023, tandis que 144 000 autres ont été blessés, auxquels s’ajoutent plus de 10 000 disparus sous les décombres.
Au cours des dernières semaines, la pression s’est accrue sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour parvenir à une nouvelle trêve qui conduise à la fin du conflit, et ce face aux destructions causées et au grand nombre de morts dues au manque de nourriture à Gaza, dont la plupart sont des enfants.
Face à la vague de condamnations, Israël a annoncé le 26 de ce mois une « pause tactique » quotidienne pour permettre l’entrée d’aide urgente.
L’ONU s’est félicitée de cette mesure, mais a rappelé qu’elle n’était pas suffisante.
« Nous sommes en contact avec nos équipes sur le terrain, qui feront tout leur possible pour atteindre le plus grand nombre de personnes possible », a déclaré Tom Fletcher, secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires.
Il a également souligné l’importance de la levée des barrières douanières pour les denrées alimentaires, les médicaments et le carburant en provenance d’Égypte, ainsi que la désignation de routes sûres pour les convois humanitaires des Nations Unies.
Il a souligné que, même si cela représente un progrès, de grandes quantités d’aide sont nécessaires pour éviter la famine et une crise sanitaire catastrophique.
Une action soutenue et rapide, des déplacements quotidiens multiples aux points de passage frontaliers, des routes sûres et la fin des attaques contre les personnes qui se rassemblent pour obtenir de la nourriture sont indispensables. Nous avons besoin non seulement d’une pause, mais aussi d’un cessez-le-feu permanent, a-t-il manifesté.
« Le droit international humanitaire doit être respecté. L’aide ne doit pas être bloquée, retardée ou attaquée », a-t-il ajouté.
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