Lors d’une interview, Szijjártó a souligné que la coopération avec la Russie, puissance nucléaire et voisin géographique, est une nécessité stratégique, pas un choix politique.
Peut-on croire que la sécurité européenne est possible sans la Russie ?, a-t-il questionné.
Le gouvernement du premier ministre Viktor Orbán maintient son refus de l’isolement de Moscou et plaide pour des sommets Union européenne-Russie semblables aux réunions bilatérales entre Washington et le Kremlin.
La Hongrie, dépendante des hydrocarbures russes, a bloqué de multiples sanctions européennes.
La position hongroise se heurte à la ligne dure de la communauté qui lie tout rapprochement à la fin de l’opération militaire russe en Ukraine.
Des analystes notent que Budapest capitalise sur sa position pour négocier des exemptions énergétiques et renforcer son profil souverainiste.
Alors que l’Union européenne débat de nouvelles restrictions, Orbán prépare une visite à Moscou, la première d’un leader européen en 2025.
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