En présentant un rapport annuel du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au Conseil de sécurité, la représentante spéciale Pramila Patten a souligné l’importance de secourir les survivants et exprimé sa préoccupation face à l’augmentation des crises au niveau mondial.
En 2024, plus de quatre mille 600 cas de ce type d’agression ont été signalés, une augmentation de 25 pour cent par rapport à 2023, a-t-elle indiqué en précisant que ce chiffre est inférieur à la réalité car il s’agit seulement de ce que l’ONU a pu vérifier.
Elle a également indiqué que la violence contre les enfants avait augmenté de 35 %, avec des victimes âgées de moins d’un an.
Parmi les pays où la situation est la plus grave figurent Haïti, la Somalie et le Soudan du Sud.
Patten a souligné que les femmes et les filles réfugiées et déplacées sont confrontées à des risques exacerbés; que l’insécurité alimentaire augmente la vulnérabilité; et que les groupes armés utilisent la violence sexuelle pour contrôler des territoires et ses ressources puis recruter des combattants.
En outre, elle a affirmé que les dépenses militaires globales en 24 heures dépassent les fonds annuels destinés à lutter contre ce phénomène, ce qui oblige à fermer des refuges et des cliniques par manque de ressources.
peo/mem/gas