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Un rapport de l’ONU réfute les accusations des États-Unis contre le Venezuela

Caracas, 22 août (Prensa Latina) Le Venezuela se maintient libre de cultures illicites confirme un rapport de l’ONU qui dément les accusations des États-Unis contre Caracas qualifiant ce pays de route centrale du narcotrafic, souligne aujourd’hui la presse nationale.

Dans le Rapport Mondial sur les Drogues 2025, publié ce jeudi par l’Office de l’Organisation des Nations Unies (ONU) contre la Drogue et le Crime, une mention minimale apparaît pour ce pays sud-américain dans la route du trafic vers les États-Unis et l’Europe.
Selon le média Misión Verdad, qui offre une analyse du document, « la grande autoroute », par où 87 pour cent des stupéfiants sont transportés, sort par le Pacifique colombien et équatorien, alors que seulement cinq pour cent de l’écoulement tente de traverser le territoire vénézuélien.
Le document ne mentionne pas non plus le Cartel de los Soles qui, selon Washington, opère au Venezuela mais confirme que les États-Unis sont le plus grand marché consommateur de drogues, tout en mettant en garde contre la crise dans la nation nord-américaine associée à l’utilisation d’opioïdes synthétiques.
Jusqu’à présent, aucune agence de sécurité nord-américaine n’a fourni des preuves solides sur les opérations présumées du Cartel de los Soles, qui, selon les données d’entités internationales, n’existe que dans les bureaux des acteurs politiques de Washington dans le cadre d’une stratégie interventionniste contre le Venezuela.
Selon l’ONU, les questions de fond liées au trafic de drogue sont concentrées aux États-Unis, au Mexique, en Colombie et en Équateur, qui apparaissent comme des centres de la production, du trafic et de la consommation de drogues.
Parallèlement, l’organisation multinationale identifie ces pays comme les niches du blanchiment de capitaux, le trafic d’armes et la violence consolidée des bandes criminelles.
Sur la base des données du rapport, les analystes politiques réaffirment que les accusations de la Maison Blanche contre Caracas sont non seulement dénuées de sens, mais qu’elles cherchent à présenter le Venezuela comme une « menace » pour justifier l’application de mesures coercitives.
peo/mem/abp

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