Au moins 29 Palestiniens ont été tués la veille lors d’attaques de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, dont 15 lors du bombardement du complexe médical Nasser à Khan Yunis.
Parmi les morts figurent cinq journalistes et des membres des équipes d’ambulances et de la défense civile qui évacuaient les blessés.
Le responsable de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé son rejet énergique d’actes de ce genre, qu’il a qualifiés de terribles et brutaux.
En outre, il a rappelé que les civils doivent être respectés et protégés à tout moment et a exigé une enquête immédiate et impartiale sur ce qui s’est passé.
Il a également indiqué que le personnel médical et les journalistes doivent être en mesure de s’acquitter de leurs fonctions essentielles sans ingérence, intimidation ou préjudice, dans le plein respect du droit international humanitaire.
Il a réitéré son appel en faveur d’un cessez-le-feu urgent et permanent, de l’accès humanitaire sans restriction dans toute la bande de Gaza et de la libération de tous les otages.
Selon des chiffres officieux cités par l’ONU, près de 280 professionnels de la presse ont été abattus depuis le début de l’assaut d’Israël sur ce territoire palestinien le 7 octobre 2023.
Pour sa part, le commissaire général de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a déclaré que « les dernières voix qui rapportent la mort d’enfants au milieu de la famine » continuent à être réduites au silence.
« Plus de journalistes assassinés. L’indifférence et l’inaction du monde sont choquantes », a-t-il écrit sur son compte sur le réseau social X.
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