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La Bolivie réaffirme sa solidarité avec le Brésil face aux menaces des États-Unis

La Paz, 12 septembre (Prensa Latina) La Bolivie maintient aujourd’hui une position de solidarité avec le Brésil et considère comme "ingérence" une déclaration du secrétaire d’État nord-américain Marco Rubio, lequel a annoncé des sanctions possibles contre le géant sud-américain.

Rubio a qualifié de « chasse aux sorcières » la condamnation à 27 ans et trois mois prononcée par la Cour suprême brésilienne contre l’ancien président Jair Bolsonaro pour tentative de coup d’État le 8 janvier 2023.
« Nous rejetons les déclarations interventionnistes des États-Unis contre le Brésil. Menacer d’utiliser le pouvoir économique et militaire, en prétendant défendre la liberté d’expression en faveur de Bolsonaro, constitue une ingérence colonialiste et inacceptable dans les affaires intérieures d’une nation souveraine (…) », a écrit le président bolivien Luis Arce sur son compte du réseau social X.
Le chef d’État a défendu le Brésil comme un « pays libre et souverain » e a rappelé que « l’Amérique latine est une zone de paix », comme cela a été proclamé au deuxième sommet de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) à La Havane, Cuba, en janvier 2014.
Dans son message, Arce a réaffirmé son soutien à son homologue brésilien Luiz Inácio Lula Da Silva.
Récemment, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré à la presse, en référence au procès contre Bolsonaro, que « le président (Donald) Trump ne craint pas d’utiliser la puissance économique et militaire des États-Unis pour protéger la liberté d’expression dans le monde ».
« Je n’ai pas de mesures supplémentaires (contre le Brésil) à vous présenter aujourd’hui, mais je peux vous assurer que c’est une priorité pour le gouvernement (des États-Unis)», a-t-elle déclaré mardi après que Washington a imposé des sanctions à l’un des juges de la Cour suprême, le juge Alexandre de Moraes, en plus d’appliquer des droits de douane de 50 pour cent aux importations du pays latino-américain.
Bolsonaro a été accusé de cinq infractions : organisation criminelle armée, tentative d’abolition violente de l’État démocratique de droit; coup d’État; dommages qualifiés de violents et grave menace à la propriété fédérale.
Ce jeudi, le ministère brésilien des Affaires étrangères a rejeté la menace de Rubio en affirmant que la Cour suprême avait donné « sa réponse au coup d’État ».
Le ministère, dans une note institutionnelle, a assuré que « le pouvoir judiciaire brésilien, avec l’indépendance que lui garantit la Constitution de 1988, a jugé les premiers accusés pour la tentative infructueuse de coup d’État ».
Il a ajouté que «nous continuerons à défendre la souveraineté du pays contre les agressions et les tentatives d’ingérence, d’où qu’elles viennent (…)».
peo/kmg/jpm

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