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Des milliers de réfugiés syriens au Liban demandent un retour volontaire

Beyrouth, 15 septembre (Prensa Latina) Plus de 114 000 réfugiés syriens au Liban ont exprimé leur désir de retourner volontairement dans leur pays grâce à un programme de retour, ont annoncé aujourd’hui l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Les deux entités ont déclaré dans un communiqué commun que depuis le début de 2025, plus de 238 000 Syriens sont rentrés dans leur pays depuis le territoire libanais par ce mécanisme qui vise à faciliter un rapatriement sûr, digne et durable, en coordination avec la Direction générale de la sécurité libanaise, le Ministère des Affaires sociales et d’autres autorités compétentes.
Dans le cadre de ce programme, un nouveau convoi conjoint a transporté environ 300 réfugiés syriens de différentes régions du Liban vers leurs lieux d’origine en Syrie, principalement dans les gouvernorats de Homs, Hama et Idlib.
Avant le départ, les équipes techniques du HCR et de l’OIM ont effectué des évaluations des besoins, fourni une assistance financière, des conseils juridiques, des informations sur le retour et une aide de base.
Cette opération fait partie d’une série de mouvements organisés qui ont commencé à la fin du mois de juillet dernier avec le retour de 72 personnes et se poursuivront dans les prochaines semaines selon un calendrier défini par les agences.
Le retour des réfugiés syriens a fait l’objet d’un large débat au Liban, où vivent encore plus d’un million de Syriens, ce qui représente une pression constante sur l’économie, les services publics et la structure sociale.
Bien que le programme de retour volontaire soit mené avec le consentement des réfugiés et selon des critères humanitaires, les milieux politiques libanais insistent pour qu’il soit accéléré dans le cadre d’une stratégie nationale visant à alléger la charge migratoire.
L’ONU insiste toutefois sur le fait que le retour doit être volontaire, sûr et préparé et qu’il ne peut se substituer à des solutions structurelles qui s’attaquent aux causes profondes des déplacements.
peo/ode/fm

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