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L’Espagne demande au CIO d’interdire les compétitions sportives à Israël

Madrid, 16 septembre (Prensa Latina) Le Conseil supérieur des sports (CSD) de l’Espagne a demandé aujourd’hui au Comité international olympique (CIO) d’interdire à Israël les compétitions sportives en raison du génocide que commet Tel-Aviv à Gaza.

La décision du CSD se joint aux protestations qui ont forcé l’annulation de la dernière étape du Tour d’Espagne dimanche dernier en raison de la présence d’une équipe israélienne.
De même, l’initiative vise des événements futurs, comme l’EuroLeague de basket-ball qui a déjà programmé des matchs sur le territoire espagnol d’un des clubs israéliens.
Dans le même esprit, l’Espagne a mis en doute sa participation future au festival de Eurovision si la présence d’Israël est maintenue.
Toujours en ce qui concerne les liens avec Tel-Aviv, un communiqué officiel a indiqué que les ministres des Affaires étrangères de l’Espagne, du Bangladesh, du Brésil, de la Colombie, de la Slovénie, de l’Indonésie, de l’Irlande, de la Libye, de la Malaisie, des Maldives, du Mexique, d’Oman, du Pakistan, et l’Afrique du Sud, ont fait part de leurs préoccupations concernant la sécurité de la flottille mondiale Sumud.
La note précise que la flottille mondiale Sumud a annoncé son intention d’apporter une aide humanitaire à la bande de Gaza et de sensibiliser le public aux besoins humanitaires urgents du peuple palestinien.
Ce mardi, la Conférence épiscopale espagnole a exprimé son attachement à la solution des deux états, Israël et la Palestine, pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Elle a également demandé que le droit international et humanitaire soit respecté parce qu’il «doit y avoir un respect pour la population civile», selon les commentaires faits aujourd’hui aux journalistes par le secrétaire général et porte-parole de la Conférence épiscopale espagnole, Francisco Garcia Magan.
« L’usage de la force et de la violence n’est pas aveugle et n’est pas absolument libre. (…) Il y a un droit dans la guerre et il y a les conventions de Genève et le droit international et humanitaire. Il doit donc y avoir proportionnalité (…) cette aide humanitaire doit être facilitée», a-t-il déclaré.
peo/jha/ft

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