L’incursion militaire et les ordres d’évacuation ont provoqué de nouvelles vagues de déplacement et forcé des familles traumatisées à se déplacer dans une zone de plus en plus réduite et inapte à la dignité humaine, a-t-il manifesté sur le réseau social X.
« Les personnes blessées ou handicapées ne peuvent pas se mettre à l’abri, ce qui met leur vie en grave danger. Les hôpitaux, déjà surchargés, sont au bord de l’effondrement », a-t-il averti.
Ghebreyesus a critiqué la violence croissante, soulignant qu’elle bloque l’accès et empêche l’arrivée de fournitures vitales pour sauver des vies.Face à cette situation, il a renouvelé son appel pour un cessez-le-feu immédiat et la fin « de ces conditions inhumaines ».
À plusieurs reprises, la plus haute autorité de l’OMS a condamné la campagne militaire d’Israël et appelé à sa fin.
A ce sujet, il y a quelques semaines, il a critiqué le plan du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour réoccuper la bande de Gaza, un fait qu’il a considéré comme « profondément préoccupant compte tenu de la crise humanitaire dont souffrent ses habitants ».
Une escalade militaire supplémentaire pourrait mettre davantage d’enfants en danger en raison de la malnutrition et du manque d’accès aux soins médicaux, a-t-il averti.
Après plusieurs semaines de bombardements intenses, l’armée israélienne a commencé il y a quelques jours son avance terrestre pour réoccuper la ville de Gaza, la plus peuplée du territoire.
Selon Israël, environ 400 000 personnes ont quitté la ville pour échapper à l’opération, 40% de son total, mais les autorités palestiniennes ont estimé ce chiffre à la moitié.
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