Selon le quotidien Le National, l’anxiété gagne du terrain parmi les nombreuses familles haïtiennes qui luttent pour rassembler ce dont elles ont besoin pour envoyer leurs enfants à l’école.
De nombreux citoyens ont déclaré qu’il leur était impossible de faire face aux exigences de la reprise des cours prévue pour le 1er octobre.
«Uniformes, livres, cahiers, frais de scolarité : ces dépenses qui étaient autrefois considérées comme essentielles sont maintenant hors de portée de la majorité», a souligné le journal.
Face à cette situation dramatique, les parents d’élèves demandent aux autorités compétentes d’assumer leurs responsabilités, notamment la distribution de kits scolaires gratuits pour les enfants et l’amélioration des conditions salariales des enseignants, dont le rôle est crucial dans la formation des générations futures.
Les parents ont également demandé l’établissement d’un environnement sûr dans les zones touchées par la violence, pour permettre aux élèves et au personnel éducatif de se déplacer dans les écoles sans crainte.
Certains tuteurs ont évoqué la nécessité de mettre en place un programme de soutien psychologique pour les enfants victimes collatérales du climat d’insécurité.
Nombre d’entre eux ont vu leurs écoles fermées en raison des affrontements armés ou ont été déplacés avec leur famille, ce qui a gravement perturbé leur parcours scolaire.
De l’avis du journal, passer outre à ces exigences met en jeu l’avenir éducatif des enfants haïtiens et la reconstruction d’une société plus équitable et stable.
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