Cette mesure a été prise au début du mois d’août après l’enlèvement d’un de ses membres et elle est aujourd’hui prolongée en raison de la persistance de l’insécurité.
Un membre du ministère sud-soudanais de la Santé a également été retenu récemment dans cette région alors qu’il se déplaçait dans une ambulance.
L’État d’Équateur Central, dans le sud du pays, est une zone où MSF est un fournisseur crucial de services de santé, car il est éloigné des principaux centres urbains et avec des difficultés d’accè aggravées par le conflit armé.
Après une guerre civile de cinq ans qui a détruit l’économie, causé près de 400 000 morts et déclenché une crise humanitaire, le pays est encore confronté au défi de la réconciliation.
Selon les analystes, ces derniers temps, les divergences ont augmenté au Sud-Soudan en raison de luttes intercommunautaires entre des ethnies africaines et arabes ainsi que de nouveaux désaccords politiques.
Un autre fléau auquel doit faire face cette nation africaine est l’insécurité alimentaire, qui menace plus de sept millions de personnes.
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