Un communiqué du Ministère des Affaires étrangères diffusé par son ministre Iván Gil a qualifié cet acte d' »agression contre le multilatéralisme et d’une violation des principes du droit international ».
La République bolivarienne a indiqué que cette mesure est prise malgré les manifestations de solidarité mondiale et s’est félicitée de la reconnaissance de l’État de Palestine « par un nombre croissant de pays ».
Le ministère a également pleinement appuyé les efforts de la Conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution des deux États avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est comme capitale.
Il a souligné qu’à 80 ans de la fondation de l’Organisation des Nations Unies, il est urgent d’arrêter l’occupation illégale et le génocide continu par l’État sioniste d’Israël contre le peuple palestinien.
Il a condamné de manière catégorique le « génocide systématique » appliqué par le régime de Benjamin Netanyahu, qui depuis octobre 2023 a fait plus de 65 000 victimes.
« Le peuple vénézuélien (…) réitère sa solidarité inébranlable avec la Palestine et appelle la communauté internationale à rompre le silence et à agir avec fermeté pour défendre la justice, la souveraineté et la paix », a-t-il souligné.
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