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Des journalistes étrangers et péruviens dénoncent des agressions de la police

Lima, 23 septembre (Prensa Latina) Au Pérou, les journalistes sont passés du statut de victimes collatérales des conflits à celui de cibles hostiles pour la police, et ce selon des plaintes déposées aujourd’hui par des correspondants étrangers et des reporters locaux.

L’Association de la presse étrangère au Pérou (APEP) a signalé que deux de ses membres ont été blessés hier par des balles en plastique tirées par la police alors qu’ils couvraient les importantes manifestations de jeunes opposants ce week-end.
Elle ajoute que d’autres correspondants de médias étrangers ont été battus par des policiers, qui ont également agressé d’autres de leurs associés et endommagé les équipements avec lesquels ils accomplissaient leur mission d’information.
Face à ce qui s’est passé, l’APEP a exprimé dans un communiqué « son rejet et sa préoccupation pour ces faits et demande une enquête », tout en appelant les autorités à respecter le travail journalistique.
Selon une déclaration de l’Association nationale des journalistes (ANP), qui a rapporté 18 attaques contre des journalistes lors des manifestations anti-gouvernementales du 20 et 21 septembre dans le centre de Lima, les communicateurs locaux ont été encore plus touchés.
Le rapport précise que 16 des actes d’hostilité ont été commis par des policiers, bien qu’il soit évident qu’il s’agissait de professionnels étrangers à la protestation, auquel s’est ajouté l’action suspecte d’un civil qui a désactivé les téléphones de trois journalistes.
L’ANP a précisé que dans neuf cas, les journalistes ont été agressés physiquement par des agents en uniforme et que cinq autres ont été blessés à coups de balles en plastique.
peo/npg/mrs

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