Les médias locaux insistent sur le fait que tant que les gangs maintiendront la police nationale, l’armée et les troupes étrangères en échec, il sera très difficile de mener ces consultations.
Alors que cela est un sujet de préoccupation dans la nation caribéenne, un nouveau président du CEP, Jacques Desrosiers, a été élu et le représentant des associations d’agriculteurs, Jaccéus Joseph, en a été élu vice-président.
Le leader des religions réformées, Peterson Pierre-Louis en est devenu secrétaire et pour le secteur syndical a été approuvé Nemrod Sanon pour trésorier.
Selon le quotidien Le Nouvelliste, le CEP attend toujours les décisions du Conseil présidentiel de transition sur l’organisation d’un référendum et d’élections de cette année.
Toutefois, le Gouvernement haïtien et le Conseil présidentiel de transition restent confiants quant à la possibilité d’organiser des élections générales en novembre prochain et un référendum constitutionnel.
À cet égard, le Premier ministre haïtien, Alix Didier, a annoncé dans sa lettre-cadre pour le budget 2025-2026 qu’un total de 67,5 millions de dollars est prévu pour concrétiser l’ambition des deux consultations populaires.
Didier, accompagné de membres du Conseil électoral provisoire, a récemment effectué une visite technique au centre où sont entreposés les matériels électoraux sensibles et non sensibles.
Selon le journal numérique Haiti Libre, plus de 15 000 tablettes numériques sont disponibles pour l’inscription des électeurs et neuf conteneurs contenant des documents sont prêts à être déployés dans les régions.
Beaucoup de ces outils ont été achetés depuis 2021, par exemple les urnes, cabines de vote, lampes, crayons, encre indélébile, entre autres. Lors de cette rencontre, l’État a réaffirmé son engagement en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel, du renforcement de la participation citoyenne et de la garantie d’un processus électoral transparent, crédible et inclusif.
Le référendum constitutionnel était prévu pour mai dernier, mais la sécurité reste précaire en Haïti et il a dû être suspendu.
De nombreux secteurs doutent que le Conseil présidentiel de transition puisse inverser le pouvoir des gangs qui contrôlent déjà plus de 85 pour cent de Port-au-Prince.
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