Le porte-parole du représentant de l’organisme international, Farhan Haq, dans sa conférence de presse quotidienne a revendiqué au nom de Guterres le respect des droits humains et la protection de l’espace civique.
Le secrétaire général de l’ONU « est profondément préoccupé par la violence lors des récentes manifestations en Équateur » et a réitéré « l’importance de résoudre les différends à travers un dialogue inclusif », a ajouté le porte-parole.
L’Équateur a connu neuf jours consécutifs de mobilisations antigouvernementales depuis que le président Daniel Noboa a décidé d’éliminer la subvention au diesel, faisant passer ce carburant de 1,80 à 2,80 dollars par gallon.
À cette heure-ci, dans différents points du pays, principalement de la province d’Imbabura et de la sierra nord équatorienne, il y a des mobilisations et des barrages routiers.
Le gouvernement refuse de faire marche arrière et accuse les manifestants de liens avec le crime organisé.
Outre le manifestant tué par des coups de feu des forces publiques, la Fondation régionale de conseil en droits humains (Inredh) a signalé un deuxième décès dans le cadre des protestations.
Les manifestants font également état de plus de 100 détenus, dont 12 ont été placés en détention provisoire après avoir été accusés de terrorisme.
Ce matin, des membres de leur famille ont manifesté devant l’Assemblée nationale (Parlement) pour demander la libération de leurs proches.
Les dirigeants de la Confédération des Nationalités Indigènes de l’Équateur (Conaie) ont comparu ce mardi devant la Commission des Garanties Constitutionnelles et des Droits Humains du Législatif.
Marlon Vargas, représentant de la Conaie, a demandé aux législateurs d’engager un procès politique contre les ministres de la Défense, Gian Carlo Loffredo, et de l’Intérieur, John Reimberg, pour leur responsabilité présumée dans les actes de violence lors des manifestations.
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