Dans un message diffusé sur son compte du réseau social X, il a désigné le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller, comme l’auteur intellectuel du lancement de missiles dans la région des Caraïbes, qui a causé la mort d’au moins 20 personnes ces derniers jours, selon des données du propre gouvernement nord-américain.
Il a révélé comment la politique de Washington contre le trafic de drogue est basée sur un mensonge qui prétend convaincre que la méthode des saisies a échoué.
« Nous prouvons le contraire. Cette année, le gouvernement devient le plus grand saisissant du monde et de l’histoire. Nous atteindrons mille tonnes par an », a-t-il commenté à propos des opérations qui permettent aux forces de l’ordre colombiennes d’intercepter la cocaïne.
Il a ajouté que le pays n’avait pas été certifié, c’est-à-dire qu’il était inscrit sur la liste des États qui, selon les États-Unis, ne coopèrent pas pleinement dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, « parce qu’ils voulaient cacher le succès de la Colombie dans la saisie de drogues pour légitimer le crime et l’assassinat par des bombardements aveugles ».
Petro a indiqué que sa nation agit avec l’appui de nombreuses services de renseignement de police dans le monde, parmi lesquelles les américaines et aussi les arabes et les européennes.
« Au passage, Stephen cache le fait que la cocaïne est transportée en grande quantité dans le Pacifique et qu’il y aura un renforcement du marché illégal, avec plus de violence dans le Pacifique colombien, de l’Équateur, du Pérou et du Chili », a-t-il manifesté.
Il a également estimé que les États-Unis sont confrontés au fentanyl, une drogue classée 30 fois pire que la cocaïne.
Pedro a appelé à l’unité face au déploiement militariste de Washington dans la région.
« Il est temps de rassembler les Caraïbes entières. Ils ne peuvent pas être endommagés par un mensonge, » a-t-il exhorté.
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