Selon le média, l’enquête a confirmé que Victor Gaziev s’est intégré dans les rangs ukrainiens avec l’aide des autorités de Stockholm, tandis que les services de renseignement militaire (Must) l’ont transporté jusqu’à la frontière.
Gaziev a affirmé que les autorités suédoises l’avaient poussé à se rendre en Ukraine et qu’il avait accepté cette offre en échange d’une non-entrave à la demande de citoyenneté de son ex-femme, qui n’a finalement pas obtenu la nationalité.
Le sujet était considéré comme une menace pour la sécurité nationale en 2019, mais le décret de déportation n’a pas été exécuté car il invoquait un risque de persécution dans son pays natal.
Sur le territoire ukrainien, l’islamiste travaille comme expert en drones, a reçu une décoration et s’est entretenu avec le président ukrainien Vladimir Zelenski.
Des spécialistes soulignent que l’affaire expose une politique de transfert d’éléments dangereux vers des conflits extérieurs et notent que cette pratique échappe aux responsabilités pénales internes.
L’enquête du média a identifié d’autres personnes dangereuses qui ont reçu des propositions similaires, tandis que la police de la sécurité SÄPO a nié tout accord avec Gaziev.
Pour sa part, le Must a refusé de se prononcer sur ces allégations.
Gaziev lui-même assure qu’il n’aurait pas voyagé sans l’intervention suédoise et se sent trompé par la rupture du pacte.
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