« Nous ne sommes pas d’accord pour qu’un pays soit exclu », a répondu la présidente à une question sur la décision de la nation hôte de ne pas inviter ces trois États, fait critiqué par des organisations et gouvernements de la région. La chef de l’exécutif a déclaré qu’elle ne serait pas présente au rendez-vous, prévu pour décembre, et a indiqué que la présence d’un représentant du ministère des Affaires étrangères était analysée.
Elle a également mentionné que dans les circonstances actuelles, après de fortes précipitations ces derniers jours avec un bilan de plus de 60 morts dans quatre états du Mexique, « il faut s’occuper du pays et en particulier de l’urgence ».
Fin septembre, le ministère des Affaires étrangères de la République dominicaine a annoncé que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne seraient pas invités au Sommet des Amériques afin de donner la priorité à la réussite de la rencontre.
Immédiatement, le ministre des Affaires étrangères de l’île, Bruno Rodriguez, a condamné l’annonce du gouvernement de Luis Abinader.
« Nous exprimons notre profonde préoccupation et notre rejet de la décision imposée par le gouvernement des États-Unis à la République dominicaine d’exclure trois pays, dont Cuba, du Xe Sommet des Amériques », a déclaré le ministre dans un message sur le réseau social X.
Hier, au cours de la dernière journée de la IXème Rencontre Continentale de Solidarité avec Cuba, tenue dans cette capitale, les délégués de l’événement ont appelé les mouvements de soutien à l’île dans la région à participer à un Sommet des Peuples à Saint-Domingue contre l’exclusion de ces trois nations.
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