« Je ne participerai pas au sommet des Amériques en République dominicaine. Le dialogue ne commence pas par des exclusions », a-t-il écrit sur son compte du réseau social X.
Dans son message, le chef de l’État a assuré qu’il avait proposé aux États-Unis une réunion avec la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), dont sa nation est présidente pro témpore, pour étudier l’intégration économique d’une grande Amérique.
« Il n’y a pas eu de réponse et ce que nous avons, c’est une agression dans les Caraïbes qui s’était constituée comme zone de paix », a-t-il dénoncé en allusion au déploiement militariste du gouvernement de Washington dans la région.
Il a abondé que, en revanche, lors de la réunion CELAC-Europe, qui se déroulera dans la ville colombienne de Santa Marta entre les 9 et 10 novembre, « sera proposé une alliance basée sur la connaissance, les énergies propres, l’intelligence artificielle avec souveraineté publique globale de sa régulation ».
Le ministère des Affaires étrangères de la République dominicaine a annoncé fin septembre que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne seront pas invités au Sommet des Amériques qui se tiendra à Punta Cana.
Immédiatement, le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a rejeté la décision du gouvernement de Luis Abinader.
« Nous exprimons notre profonde préoccupation et notre rejet de la décision imposée par le gouvernement des États-Unis à la République dominicaine d’exclure trois pays, dont Cuba, du Xe Sommet des Amériques », a déclaré le ministre sur le réseau social X.
Suite à cette décision, plus d’une trentaine d’organisations politiques et sociales dominicaines ont condamné la position prise par leur pays.
Hier, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a critiqué le fait que Cuba, le Venezuela et le Nicaragua ne soient pas invités au Sommet et a déclaré qu’elle n’y participerait pas.
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