Selon le rapport de l’OIM, le pays compte actuellement 1,4 million de citoyens dans cette catégorie, soit une augmentation de 36 pour cent par rapport à fin 2024.
Le changement statistique est lié à la violence des bandes armées qui opèrent dans plusieurs quartiers de l’agglomération de Port-au-Prince ainsi que dans les départements du Centre et d’Artibonite.
Les gangs forcent les gens, en particulier les enfants et les femmes, à fuir leurs foyers en raison des abus qu’ils commettent, tels que meurtres, incendies et viols, précise le document cité par le quotidien Le National.
D’après l’OIM, « près des deux tiers des personnes nouvellement déplacées ont été identifiées dans les zones provinciales des départements du Centre et de l’Artibonite. Le nombre de sites accueillant ces personnes est passé de 142 en décembre à 238 aujourd’hui ».
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