Le rapport, publié par la chaîne Syria TV, a documenté 102 incidents liés à des restes explosifs de guerre qui ont entraîné la mort de 39 personnes, dont 2 femmes et 14 enfants, et blessé 113 autres, dont 6 femmes et 52 mineurs.
Le document indique que ces incidents portent le nombre total de victimes depuis décembre 2024 à 1 426, avec 552 morts.
Il a indiqué que la contamination par des munitions non explosées représente l’une des menaces les plus graves pour les civils syriens, en particulier sur les terres agricoles et dans les pâturages où 27 personnes ont été tuées et 64 blessées alors qu’elles tentaient de gagner leur vie.
Le rapport souligne en outre que les hommes et les jeunes garçons constituent le groupe le plus touché et que l’accès aux services médicaux, à la réadaptation et aux prothèses reste limité, ce qui aggrave les souffrances des blessés, notamment des mineurs qui nécessitent une attention continue en raison de leur croissance.
Les gouvernorats ayant enregistré le plus grand nombre d’incidents ont été Homs, avec 21 incidents; suivi par Alep, avec 15 incidents; et Deir Ezzor, avec 13 incidents. Ces zones sont justement des points de retour progressif pour la population civile.
Le rapport met également en garde contre les risques liés à l’enlèvement non professionnel d’explosifs par des civils, une pratique qui n’élimine que les artefacts de surface et laisse les mines enfouies, créant ainsi un faux sentiment de sécurité.
Le rapport se termine par un appel urgent à accroître le financement des opérations de reconnaissance et de déminage, à améliorer la coordination interinstitutionnelle, à élargir les programmes d’éducation aux risques et à renforcer l’appui à la réadaptation des victimes.
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