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Un torpilleur des États-Unis à Trinidad et Tobago : nouvelle tension avec le Venezuela

Washington, 27 octobre (Prensa Latina) La tension avec le Venezuela continue aujourd’hui d’augmenter, le torpilleur USS Gravely, de la Marine des États-Unis, étant arrivé à Trinité-et-Tobago pour des exercices militaires au milieu du déploiement naval sans précédent du Pentagone dans la mer des Caraïbes.

Le pays des Caraïbes est situé très près du Venezuela, à quelques kilomètres de ses côtes. L’île de Trinidad se trouve à seulement 11 kilomètres du littoral vénézuélien à son point le plus proche.
Des agences de presse ont rapporté que le navire de guerre a jeté l’ancre sur un quai à Port of Spain ce dimanche matin sous des mesures de sécurité strictes.
Ce même jour, le sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré que les attaques terrestres au Venezuela sont une «possibilité réelle».
« Je pense que le président (Donald) Trump a décidé que (Nicolas) Maduro, le leader du Venezuela, est un trafiquant de drogue (…) et qu’il est temps pour lui de partir, que le Venezuela et la Colombie ont été des refuges pour les narco-terroristes pendant trop longtemps », a déclaré le législateur en faisant écho à de fausses accusations.
Graham a expliqué dans l’émission Face the Nation de CBS que le président des États-Unis lui avait dit qu’il comptait informer les membres du Congrès à son retour d’Asie sur d’éventuelles opérations militaires futures contre le Venezuela et la Colombie.
La semaine dernière, Trump a suggéré que les attaques terrestres seront « la prochaine étape », affirmant que « la drogue qui entre par mer représente (maintenant) environ cinq pour cent de ce qu’elle représentait il y a un an » en raison des attaques, très critiquées d’ailleurs, des forces armées nord-américaines.
Jusqu’à présent, Trump n’a présenté aucune preuve pour étayer ses affirmations, alors que 10 attaques contre des navires ont déjà été enregistrées avec au moins 43 morts dans des opérations dans les Caraïbes et le Pacifique oriental.
Graham a anticipé qu’il y aura une réunion d’information au Congrès sur les attaques terrestres, pas sur une invasion, et a cité à plusieurs reprises le triste chapitre de l’invasion du Panama par le président George H.W. Bush en 1989. Il a rappelé qu’à ce moment-là son administration n’avait pas reçu l’approbation du législatif.
L’invasion nord-américaine au Panama sous le nom de «Cause Juste», a eu pour prétexte de chasser du pouvoir le gouvernement du général Manuel Antonio Noriega.
Le sénateur démocrate Rubén Gallego, de l’Arizona, a quant à lui averti la veille, sur Meet the Press de NBC, que les actions de l’administration Trump dans les Caraïbes représentent « un meurtre autorisé ».
Sean Parnell, porte-parole du Pentagone, a annoncé le 24 octobre le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford, le plus grand du monde, qui rejoint huit navires nord-américains déjà présents dans la région, dont trois destroyers, un croiseur, trois navires d’assaut et de transport amphibie, des avions de combat F-35B, et des avions de patrouille P-8 ou des drones MQ-9 qui opèrent depuis une base à Porto Rico.
Dans ce scénario, Trump a également autorisé la CIA d’exécuter des opérations secrètes à l’intérieur du Venezuela sous le prétexte de lutter contre les cartels de la drogue.
Les autorités de Caracas préviennent qu’il existe un but plus important : renverser le président démocratiquement élu, Nicolas Maduro.
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