Dans le cadre de la stratégie du gouvernement de Benjamin Netanyahu, la Knesset (Parlement) a adopté hier en première lecture un projet de modification d’une loi adoptée en octobre dernier qui suspend les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Moyen-Orient (UNRWA).
La nouvelle initiative interdit l’approvisionnement en eau et en électricité de toute propriété dont « le consommateur enregistré est l’UNRWA » et donne à l’État le contrôle des terres utilisées par cette institution sans « nécessité d’engager des procédures légales ou administratives ».
En 2024, la législature israélienne a adopté une norme visant à fermer les bureaux de l’UNRWA dans le secteur occupé de Jérusalem-Est après avoir accusé ses employés d’être impliqués dans l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Cependant, les prétendues preuves apportées par le gouvernement de Netanyahu ont été rejetées à la suite d’une enquête interne des Nations unies.
Israël a également donné le feu vert à un projet cette année-là qui a interdit l’agence d’opérer dans le pays et restreint son travail dans les territoires occupés, en plus d’empêcher tout contact des fonctionnaires avec les travailleurs de l’organisme.
« Le nouveau projet fait partie des efforts de l’occupation pour saper le travail » de cette institution et ses tentatives de régler le problème des réfugiés palestiniens, a dénoncé l’agence de presse palestinienne officielle Wafa.
En parallèle, à New York, 149 pays ont soutenu hier plusieurs résolutions sur la question palestinienne, dont une sur l’assistance aux réfugiés et une autre sur le renouvellement du mandat de l’UNRWA jusqu’au 30 juin 2029.
Après le vote, le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné dans un communiqué le large soutien global aux différentes initiatives.
Ces décisions « reflètent le statut de la cause palestinienne dans la conscience mondiale et constituent un rejet clair des politiques d’occupation coloniale israélienne », a déclaré le ministère.
Il confirme également le rejet par la communauté internationale de l’annexion, de la colonisation, des déplacements forcés, du châtiment collectif, de la destruction généralisée des infrastructures dans les territoires palestiniens occupés et du génocide dans la bande de Gaza.
peo/npg/rob





