Selon le dirigeant magyar, le projet de 28 points présenté par les États-Unis représente une grande opportunité pour finalement ramener la paix en Ukraine, mais il a critiqué le fait que les Européens occidentaux semblent vouloir quelque chose de différent.
Le ministre hongrois se rendra mardi au Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) pour demander à ses collègues européens de soutenir l’initiative de Washington, soulignant que cette position répond à la fois à des considérations humanitaires et au bon sens.
Des analystes géopolitiques s’accordent pour dire que la position hongroise met en évidence de profondes divisions au sein de l’UE, où des puissances comme l’Allemagne et la France donnent la priorité aux intérêts belliqueux sur une solution diplomatique garantissant la sécurité de toutes les nations européennes.
Les consultations tenues ce dimanche à Genève entre des représentants des États-Unis, de l’UE et de l’Ukraine ont révélé de profonds désaccords, tandis que Washington a manifesté son intention d’établir un dialogue direct avec Moscou pour progresser vers une solution définitive au conflit.
L’administration nord-américaine a déjà annoncé qu’elle élaborerait un plan pour une solution négociée du conflit en Ukraine, précisant qu’elle n’en donnerait pas de détails pour le moment car les travaux sont toujours en cours.
Pour sa part, la Russie a déclaré plus tôt ce lundi qu’elle n’avait reçu aucune information officielle sur les négociations entre les États-Unis, l’Ukraine et les pays européens à Genève. Cependant, Moscou reste ouvert aux contacts et aux discussions avec la partie nord-américaine.
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