«Nous attendons qu’ils nous donnent la version qu’ils considèrent comme préliminaire après avoir s’être mis d’accord avec les Européens et les Ukrainiens», a déclaré Lavrov lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des hauts responsables des Ministères des Affaires étrangères de la Russie et de la Biélorussie, à laquelle a participé son homologue Maxim Rizhenkov.
Le chef de la diplomatie russe a souligné que son gouvernement était prêt à discuter des points concrets du plan de paix nord-américain.
Lavrov a rappelé que Washington n’a pas encore remis officiellement à la Russie le projet de son plan de paix, dont les médias occidentaux spéculent.
Le ministre a également évoqué les négociations que les États-Unis mènent actuellement avec la délégation ukrainienne et les représentants de l’UE.
Nous attendons des étasuniens qu’ils nous informent de leurs consultations avec le régime ukrainien et les Européens, lorsqu’elles seront terminées. Nous espérons que ce sera dans un avenir proche, a-t-il précisé.
Auparavant, la chaîne de télévision nord-américaine CBS News affirmait que le secrétaire d’État américain à l’Armée, Dan Driscoll, avait tenu lundi soir une rencontre de plusieurs heures avec une délégation russe pour «discuter du processus de paix et accélérer les négociations».
Le média n’a pas précisé quels autres fonctionnaires nord-américains accompagnaient Driscoll, ni précisé qui faisait partie de la délégation russe.
Dimanche, la délégation nord-américaine, composée du secrétaire d’État Marco Rubio, de l’envoyé de la Maison Blanche Steve Witkoff, du secrétaire à l’Armée Daniel Driscoll et du gendre de Trump Jared Kushner, a rencontré une délégation ukrainienne dans la ville suisse de Genève pour discuter du plan de paix des États-Unis.
Pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine, a commenté le 21 novembre que la proposition de Donald Trump pourrait être la base d’une solution politique, mais il a laissé entendre que Washington s’abstenait de discuter avec Moscou avant que Kiev ne lui donne son accord.
Poutine a réitéré la disposition de son pays à négocier, tout en précisant que la situation favorable sur le front lui permettait également d’atteindre par la force les objectifs de l’« opération militaire spéciale » débutée en 2022.
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