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La posture des États-Unis et du Canada envers Haïti qualifiée d’ingérence inacceptable

Port-au-Prince, 1er décembre (Prensa Latina) Des groupes politiques et des organisations de la société civile d’Haïti ont qualifié d’inacceptable l’ingérence des gouvernements des États-Unis et du Canada vis-à-vis de la nation caribéenne, a rapporté aujourd’hui la presse locale.

Les parties signataires du dénommé Consensus politique pour le redressement national et la réorientation de la transition ont répondu aux diplomates étasuniens et canadiens pour leur ingérence dans les affaires intérieures d’Haïti en défendant la souveraineté nationale.
Les messages adressés à trois membres du Conseil présidentiel de transition les menaçant de sanctions s’ils décidaient de remplacer le Premier Ministre Alix Didier constituent une violation flagrante de la Convention de Vienne, un affront à la dignité du peuple haïtien, souligne le document diffusé par Le Nouvelliste.
Les résolutions adoptées au sein de l’Organisation des Nations Unies ne devraient en aucun cas supplanter la souveraineté nationale. Celles-ci doivent reposer sur la coopération internationale, notamment en vue de trouver des solutions à nos problèmes de sécurité publique et de défense nationale, précise le document.
La semaine dernière, le gouvernement des États-Unis a imposé des restrictions de visa au membre du Conseil présidentiel de transition d’Haïti, Fritz Alphonse, qui a été également menacé par l’ambassade étasunienne dans cette nation caribéenne.
« Dès que nous avons commencé à examiner la possibilité de changer le chef du gouvernement Alix Didier, plusieurs membres du CPT ont commencé à recevoir des menaces d’annulation de visa et d’autres sanctions de la part des représentants des missions étasunienne et canadienne, a expliqué Alphonse.
Ils (en référence aux diplomates) ont clairement indiqué que si nous ne nous rendions pas, nous risquerions des sanctions et l’annulation de nos visas. Nous restons fermes dans la lutte contre la corruption, le détournement de l’État par quelques individus et les opérateurs impliqués dans le trafic de drogue, la prolifération des armes et des munitions, a déclaré Alphonse cité par le quotidien Le Nouvelliste.
peo/jcm/joe

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