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Appel à la transparence du processus judiciaire d´Álvaro Uribe en Colombie

Bogota, 12 mars (Prensa Latina) Des juristes ibéro-américains membres du Groupe de Puebla ont publié hier un communiqué demandant à la justice colombienne de garantir la transparence du processus judiciaire contre l’ancien président Álvaro Uribe.

« … Nous demandons une surveillance internationale qui garantisse la transparence et une administration efficace de la justice dans cette nouvelle affaire qui intéresse particulièrement les victimes des faits criminels dénoncés », souligne le texte.

Uribe fait l’objet d’une enquête pour corruption et manipulation de témoins en relation avec la création d’un bloc paramilitaire alors qu’il était gouverneur du département d’Antioche (1995-1997).

Cependant, le 5 mars dernier, le parquet colombien, contrairement à son rôle, a demandé la clôture de l’enquête sans tenir de procès ‘après l’évaluation intégrale des éléments de preuve matériels, des preuves physiques et des informations légalement obtenues au cours de la procèdure’.

Les signataires du document, réunis au sein du Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie (Clajud), ont fait part de leur préoccupation, partagée par une grande partie de la communauté internationale, quant à l’orientation du processus et à ses implications, en particulier concernant les crimes commis par les groupes paramilitaires.

Le Clajud s’est également inquiété de la manière dont Uribe cherche à se débarrasser des conséquences de ces actes en rappelant qu’il a renoncé, en août 2019, à son mandat de sénateur pour ne pas être jugé par la Cour suprême de justice de Colombie.

L’affaire est alors passée devant la justice ordinaire qui a ignoré les informations recueillies par la Cour suprême après six ans d’enquête.

La déclaration du Clajud salue également la posture du sénateur Ivan Cepeda, principal plaignant contre l’ancien président Uribe et pour lequel il est demandé aux autorités de protéger son intégrité personnelle.

Parmi les plus de 20 signataires du texte figurent l´ancien ministre de la Justice du Brésil José Eduardo Cardozo, le juriste espagnol Baltasar Garzón, l’ancien président de la Colombie Ernesto Samper et l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Équateur Guillaume Long.

peo/car/avs

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