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Evo déplore les déclarations de la Conférence épiscopale bolivienne

La Paz, 15 mars (Prensa Latina) Evo Morales, leader du Mouvement Vers le Socialisme (MAS, pour ses sigles en espagnol), a déploré aujourd’hui les déclarations de la Conférence épiscopale bolivienne au sujet du procès impliquant des anciennes autorités du gouvernement de facto.

Certains hiérarques de cette institution se rangent du côté de l’oppresseur, oublient les humbles et demandent à la justice la liberté des putschistes quand ils n’ont jamais haussé la voix pour les victimes des massacres de Senkata (La Paz) et Sacaba (Cochabamba), a manifesté l’ancien président sur son profil Twitter.

La Conférence épiscopale bolivienne a exigé ce lundi, par un communiqué, le respect d’une procédure régulière et la libération immédiate de l’ex-mandataire Jeanine Áñez, ainsi que de ses anciens ministres Álvaro Coímbra (Justice) et Rodrigo Guzmán (Energie).

Ceux-ci ont été appréhendés entre vendredi et l’aube de samedi dernier pour leur participation présumée à l’affaire dite du coup d’État, et une juge les a placés hier en détention préventive pendant quatre mois.

L’enquête sur les allégations selon lesquelles 36 personnes auraient été tuées, plus de 800 blessées, persécutées et torturées en novembre 2019 suscite aujourd’hui dans le pays une série de réactions de la part des forces d’opposition à l’exécutif dirigée par Luis Arce.

L’ancien président et chef du parti Communauté citoyenne, Carlos Mesa, a envoyé des lettres dénonçant ce qu’il qualifie de persécution judiciaire à des organismes tels que l’Union Européenne, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation des États Américains.

L’ancien ministre des Travaux publics d’Áñez et récemment élu maire de La Paz, Ivan Arias, entre autres personnalités politiques, a annoncé de prochaines protestations dans les rues.

Les autorités de l’actuelle administration, ont en revanche assuré que ce n’est pas la haine qui motive leurs actes mais la vocation à la justice face aux crimes présumés de terrorisme, de sédition et de conspiration.

Les familles des victimes du massacre de Senkata ont pour leur part considéré, dans des déclarations à Bolivia Tv, comme un triomphe la détention préventive de quatre mois contre Áñez et d’autres membres de son équipe.

peo/car /znc

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