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Week-end agité au Liban

Beyrouth, 15 mars (Prensa Latina) Le soulèvement populaire est toujours présent aujourd’hui au Liban, après un week-end mouvementé au cours duquel des manifestants ont bloqué des routes et des avenues, alors que les citoyens voyaient leurs finances se détériorer davantage.

Le pays se rapproche toujours un peu plus de l’effondrement économique et du chaos dû à la chute libre de la livre libanaise, qui, ces dernières heures, a atteint sa plus faible valeur historique par rapport au dollar étasunien.

Une dépréciation de près de 90 % de la monnaie nationale a des conséquences menaçantes pour 9 libanais sur 10, dont les salaires sont devenus nuls face à la hausse des prix par laquelle les commerçants tentent de sauver leur affaire.

De l’avis de nombreux observateurs, la situation est de pire en pire notamment en raison de la sourde oreille de l’élite au pouvoir quant aux appels de la communauté internationale à dépasser les différences et à nommer un gouvernement.

Ni ces exhortations, ni les avertissements destinés à éviter un effondrement total n’ont réussi à relancer un dialogue entre le président Michel Aoun et le premier ministre désigné Saad Hariri, chargés de former un gouvernemental.

Ni l’un ni l’autre ne cède ou n’assouplit ses positions sur la forme, la répartition et la taille d’un exécutif capable de promulguer des réformes pour sauver le pays de sa pire crise depuis la guerre civile de 1975-1990.

Aoun et Hariri ont des désaccords au sujet de ceux qui occuperont des ministères clés comme ceux de la Justice et de l’Intérieur, tout comme concernant la nomination de titulaires chrétiens qui, selon la Constitution, doivent être aussi nombreux que ceux des musulmans.

peo/jf/arc

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