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Tension à la frontière entre la Colombie et le Panama en raison de la migration irrégulière

Panama, 27 avril (Prensa Latina) L’annonce du fait que quelque 10.000 migrants irréguliers s’apprêtent aujourd’hui à traverser la forêt du Darién de la Colombie vers le Panama maintient les autorités panaméennes sous tension, lesquelles devront les accueillir sur leur territoire. 

Hier, la ministre des Affaires étrangères panaméenne, Erika Mouynes, s’est rendue dans la zone frontalière pour entendre les témoignages des nouveaux arrivants et leurs attentes, et pour évaluer personnellement les conditions d’accueil dans l’un des camps improvisés au bord de la forêt du Darién.

‘Cette situation exige une solution globale et des actions internationales, et pour offrir des alternatives justes, j’ai voulu écouter les protagonistes, aussi bien ceux qui arrivent au Panama au péril de leur vie, que ceux qui les reçoivent et identifient leurs carences et leurs besoins’, a-t-elle déclaré d´après un communiqué de presse.

‘Bien qu’ils n’aient pas l’intention de rester dans notre pays, notre engagement est de les prendre en charge en toute sécurité, dans la mesure de nos capacités, et de leur permettre de poursuivre leur chemin, ce pour quoi nous avons besoin de la collaboration de toutes les parties concernées’, a-t-elle déclaré.

Mouynes a insisté sur son intention d´assurer un flux contrôlé de migrants irréguliers à travers cette frontière difficile pour s’assurer qu’ils soient traités dignement et puissent continuer leur route sans heurts.

L’assistance que leur apportent les autorités panaméennes est vitale, car après un parcours difficile de près de cinq jours à travers la forêt transfrontalière, ils arrivent pour la plupart avec des signes de déshydratation et dans certains cas avec des besoins médicaux graves, indique le communiqué de presse.

Le centre de rétention situé à Saint-Vincent est l’un des deux qui reçoit et vérifie les identités et besoins des migrants, où ils sont logés, nourris et soignés.

La visite de la ministre constitue l’antichambre d’une prochaine réunion binationale avec le gouvernement de la Colombie pour poursuivre la recherche de solutions d´organisation.

Il est très difficile de suivre les dossiers criminels de ces voyageurs, parce qu’ils ne portent généralement pas de laissez-passer ou de cachets d’immigration qui enregistrent leur long parcours, parfois de plus de six mois, indique le texte.

L’information selon laquelle plus de 10,000 personnes attendent de faire le trajet a été confirmée hier par le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), présent dans les deux pays.

Le personnel du NRC a des preuves du nombre croissant de migrants qui tentent de traverser la frontière par le Darién, dont beaucoup, selon l´entité, meurent sur la route.

peo/agp/Orm

 
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