La Havane, 28 avril (Prensa Latina) Les mesures du blocus des États-Unis contre Cuba ont aujourd’hui un impact sur les activités liées au commerce extérieur et aux investissements étrangers, a déclaré la vice-ministre du secteur, Ana Teresita González.
Sur compte Twitter, la vice-ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger a souligné que l’agressivité de la Maison Blanche affecte fortement l’économie de l’île et entrave le développement du secteur public et non étatique.
Selon le dernier rapport de Cuba présenté à l’Assemblée Générale des Nations Unies, dans lequel l´île dénonce l’impact du blocus économique, commercial et financier, entre avril 2019 et mars 2020, les dommage enregistrés sont de plus de 3 milliards 13 millions de dollars, lors d´une période pendant laquelle la Maison Blanche a renforcé ce blocus à des niveaux d’agressivité sans précédent.
Au-delà de ce montant, l’effet dissuasif et intimidant de ce siège a entraîné l’annulation d’opérations commerciales, d’actions de coopération et de projets d’investissement étranger se trouvant à différents niveaux de développement.
Il a également des répercussions négatives sur les institutions bancaires et financières qui refusent de travailler avec des entités cubaines par crainte de sanctions.
Par exemple, la mesure adoptée le 18 octobre 2019 pour empêcher la réexportation d’articles produits dans n’importe quel pays du monde vers Cuba et contenant plus de 10 pour cent de composants nord-américains, représente un défi important pour les besoins d’importation de l’île.
De même, l’interdiction d’utiliser le dollar étasunien a entraîné des pertes de 92 millions 883 mille 153 dollars pour le commerce extérieur cubain, tandis que l’augmentation du coût de financement/risque pays s’est chiffrée à plus de 25 millions de dollars.
Ces montants reflètent les difficultés d’accès aux crédits bancaires en raison des restrictions du blocus, et en particulier son effet dissuasif sur les banques internationales, ce qui oblige à recourir à des crédits commerciaux accordés avec des conditions financières défavorables.
Ces obstacles entraînent le recours à des intermédiaires commerciaux et l´augmentation du prix des marchandises en raison des surcoûts de fret et d’assurance, ce qui entraine des répercussions importantes sur l’économie nationale.
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