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La crise de l’eau potable au Liban

Beyrouth, 7 septembre (Prensa Latina) Selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), le manque d’eau s’ajoute aux pénuries causées par la pire crise économique depuis des décennies au Liban. 

Le rapport indique que 71 % de la population pourrait se retrouver sans ce liquide vital ou être au minimum à cause du manque de carburant.

Les réservoirs de carburant domestiques ont commencé à se vider, les fournisseurs n’étant pas en mesure de maintenir l’approvisionnement.

L’électricité publique étant quasiment inexistante, avec une ou deux heures de service par jour; les générateurs privés ne fonctionnant que quelques heures par jour, la situation a empiré dans la plupart des régions du pays.

« Les pannes de réseau et le manque de pompage ont plongé quelque 2,5 millions de personnes dans la crise », a dit la directrice adjointe de l’UNICEF pour le Liban, Ettie Higgins 

« Ainsi, le prix des transports a été multiplié par 12, et les magasins de Beyrouth et de sa banlieue sont sur le point de fermer, faute de bouteilles d’eau potable ».

« Le secteur est en ruine du fait de la dévaluation de la monnaie nationale par rapport au dollar, de l’effondrement du réseau électrique et de la hausse des coûts du carburant ».

La majeure partie de l’approvisionnement en eau du Liban provient de sources situées dans le nord, au Mont-Liban, dans la vallée de la Bekaa et dans le sud du pays, tandis que le reste est obtenu par des camions-citernes, des captages illégaux et des sources privées ou municipales, selon le rapport de l’UNICEF.

jcc/npg/arc

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