Par Roberto F. Campos
La Havane, 11 octobre (Prensa Latina) L’île de la Jeunesse est un endroit très intéressant à Cuba d’une histoire pleine de travail, de beauté et de gentillesse des gens qui aujourd’hui accueillent les visiteurs avec un sourire malgré les mauvaises augures des temps présents.
C’est l’une des zones les plus remarquables de l’archipel, autrefois connue sous le nom d’île au trésor et d’Isla de Pinos. Et elle a surtout le charme d’un cadre parfait pour les voyages d’écotourisme.
C’est une petite île des Caraïbes d’une superficie de 3,56 kilomètres carrés, la deuxième la plus grande de l’archipel. Elle rejoint les plus de 600 îlots qui composent l’archipel de Canarreos, dans la partie sud-ouest de la nation, près du golfe de Batabanó, à une cinquantaine de kilomètres au sud de l’île principale, à 162 kilomètres de La Havane.
L’île de la Jeunesse a été découverte et baptisée « L’Evangeliste » par l’explorateur génois Christophe Colomb le 13 juin 1494 lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde.
Sa capitale, Nueva Gerona, a été fondée le 17 décembre 1830. Elle était également connue sous le nom d’ « île des déportés » et plus tard a pris le nom d’« île des Pins ».
L’endroit a conservé ce dernier jusqu’en 1978, date à laquelle elle a été rebaptisée l’ « île de la Jeunesse » en raison des milliers de jeunes du monde entier qui y étudiaient à l’époque.
Cette année-là, Cuba a accueilli le 11e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, organisé par la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD).
Des bosquets d’agrumes caractérisaient le site, une culture pratiquée par des étudiants du monde entier.
Au début du siècle dernier, l’île était au centre d’un différend avec les États-Unis, jusqu’à ce qu’en 1907, le gouvernement étasunien a décidé reconnaître la souveraineté du gouvernement cubain sur l’île.
On y trouve d’autres sites historiques comme la Finca où le héros national cubain José Martí (Abra) a vécu, et le Presidio Modelo, aujourd’hui un musée, où les assaillants de la caserne orientale de Moncada en 1953, dont le leader Fidel Castro, ont été détenus jusqu’en 1955.
L’île a une population d’environ 79 000 habitants et son activité économique de base est l’agriculture, en particulier les agrumes, ainsi que l’extraction de marbre, la pêche et la céramique, tant utilitaire qu’artistique. Le tourisme y est en plein essor.
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