Addis-Abeba, 21 octobre (Prensa Latina) Le président du Parti démocratique du Tigré, Aregawi Berhe, a appelé aujourd’hui à mettre fin aux atrocités du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), accusé de priver l’Éthiopie de paix et de prospérité.
« Les citoyens doivent s’unir pour aider les forces fédérales à combattre les actes inhumains du groupe terroriste », a manifesté M. Berhe lors de son apparition publique.
« Elle maltraite les civils, y compris le peuple du Tigré qu’elle dit représenter et défendre ; elle oblige les enfants à participer à la guerre, faute du respect vers les femmes et les personnes âgées ». Et on se demande combien de temps allait-t-on supporter une situation pareille.
Le TPLF est un groupe terroriste freinant la stabilité et la prospérité de la région depuis sa création. Les massacres, les enlèvements et les vols font partie de son activité quotidienne.
Le groupe a fait montre de sa haine de l’humanité en tuant, pillant, déplaçant des personnes, détruisant des biens dans les régions d’Amhara et d’Afar, et surtout en mettant des enfants sur les champs de bataille.
Elle collabore d’ailleurs avec d’autres djihadistes et diffuse de fausses informations pour générer l’instabilité dans le pays et déformer les faits en vue de créer une pression internationale sur l’Éthiopie.
Depuis novembre dernier, les forces de défense nationale ont lancé une offensive contre le Front, une organisation accusée de subvertir l’ordre constitutionnel et de violer, entre autres crimes, les droits de l’Homme, et déclarée comme organisation terroriste par le Parlement.
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