La Havane, 1 avril (Prensa Latina) Une large gamme des propositions artistiques en provenance des divers pays a mis fin à la Journée de la francophonie à Cuba. Dans l’espace d’un mois, l’événement a rapproché le publique de la richesse esthétique de la communauté francophone.
Depuis des espaces comme la Maison Victor Hugo, le Musée Napoléonien, la Vitrine de la Wallonie, la rencontre à été marquée par une série des événements musicaux, d’arts plastiques, de bandes dessinées, de photographie, de mode, de littérature, des échanges académiques et de projections des films.
Selon le directeur de l’Alliance française sur l’île, Marc Sagaert, pendant le mois de mars le rendez-vous est devenu une plateforme de diffusion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique de ses territoires, comptant sur le soutien d’institutions de l’île comme le Ministère de la Culture et d’autres entités rattachées.
Des créateurs cubains, conjointement avec Janna Beck de Belgique, se sont associés dans le but de combiner le dessin numérique avec des projections et de la musique, en créant de cette manière un dialogue visuel dans la performance de Framed, issue d’une recherche de l’Académie Royale des Beaux-arts d’ Anvers.
Le calendrier d’actions a également proposé l’installation vidéo-photographique Cine decalè, de l’artiste Edith Roux, inscrite parmi les attractions du Centre d’art contemporain Wilfredo Lam lors de la XIVe Biennale de La Havane.
L’agenda comprenait en outre le concert de rock avec Rockiñol, l’ouverture de l’exposition Parallel Faces d’Abel Massot et un récital des pianistes français Hugues Leclère et Anne Dezombre.
À Santiago de Cuba l’exposition Heroines a ouvert ses portes animant la réflexion par rapport aux stéréotypes de genre dans les comics ; alors que l’exposition de peinture de style art naïf du groupe Bayate, était un hommage à l’un de ses fondateurs : Luis Joaquín Rodríguez Arias.
Une partie du programme a été consacrée à la mode francophone et ses divers domaines d’expressions dans le contexte créatif cubain, accompagnée d’expositions, de propositions sonores, de défilés et d’Expo-Foires d’initiatives locales tels que Gremio Store, Lexel Shop, Neko Shop y Freak Zone.
Le septième art a également eu son espace dans le rendez-vous, avec la projection des films de fictions, documentaires et films pours enfants, ainsi que la présentation du travail audiovisuel de l’artiste Valérie Mréjen au cinéma La Rampa dans cette capitale.
D’autre part, le cycle Pionneras du Cinéma a évoqué l’influence des précurseurs de la filmographie contemporaine comme Alice Guy à Agnès Varda et a favorisé la projection des pièces reconnues dans des festivals récents.
Le salon a rapproché le publique d’une sélection de 13 courts-métrages filmés par Guy et un voyage à travers le temps vers le cinéma muet avec le film « La souriante Madame Beudet », de Germaine Dulac ; a inclut les films « Papicha, Rêves de liberté », Paris 1900 et la série animée Valerosas (« Courageuses ») de Mai Nguyen et Charlotte Cambon De La Valette.
Après deux ans installé sur des plateformes virtuelles en raison de la pandémie de la Covid-19, l’événement s’est déroulé en personne sous le principe de la coopération au service du développement durable et de la paix mondiale.
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