Abuja, 25 avril (Prensa Latina) Le bilan de l’explosion survenue vendredi dans une raffinerie illégale du sud du Nigeria s’est alourdi à 110 morts, selon le bilan officiel publié aujourd’hui par les autorités correspondantes de cette ville du pays.
Ladite augmentation est due aux décès de personnes gravement blessées, selon un communiqué de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) sur les conséquences de la catastrophe qui s’est produite dans une zone frontalière des États d’Imo et de Rivers, dans la région pétrolière du Nigeria.
Des dizaines de personnes sont toujours hospitalisées, certaines dans un état grave, ce qui indique que le nombre total de morts pourrait augmenter, a déclaré aux journalistes le porte-parole de la NEMA, Ifeanyi Nnaji.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a promis aujourd’hui de mettre en œuvre des mesures visant à réprimer le commerce illicite des raffineries, qui prive le pays de ses revenus pétroliers, responsables de la perte d’environ 200 000 barils par jour, soit l’équivalent de plus de 10 % de la production par détournement, selon la télévision locale.
Le commissaire nigérian aux ressources pétrolières, Goodluck Opiah, a déclaré que la police avait émis un mandat de recherche et d’arrêt à l’encontre d’Okenze Onyenwoke, le propriétaire de la raffinerie illégale dans l’État de Rivers.
La pauvreté et le manque d’emploi dans la région du delta du Niger, où la majeure partie du pétrole brut du pays est produite, ont poussé un bon nombre de personnes à tenter de vivre de ce commerce illégal, selon le Daily Post.
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