Buenos Aires, 12 mai (Prensa Latina) L’Argentine a réitéré sa critique de la décision des États-Unis d’exclure Cuba, le Nicaragua et le Venezuela du neuvième Sommet des Amériques, action également condamnée aujourd’hui par des organisations et des gouvernements de la région.
Récemment, les mandataires du Mexique, de la Bolivie et du Honduras, Andrés Manuel López Obrador, Luis Arce et Xiomara Castro, respectivement, ont annoncé qu’ils n’assisteraient pas au rendez-vous prévu en juin à Los Angeles, en Californie, si Washington persiste à empêcher la présence de ces États.
Lors de sa visite en Allemagne, dans le cadre d’une tournée en Europe, le président Alberto Fernández a exhorté les organisateurs de l’événement à reconsidérer leur position et à inviter tous les pays d’Amérique latine.
Pour sa part, le ministre argentin des Affaires étrangères, Santiago Cafiero, a informé la presse qu’il avait envoyé une note officielle aux États-Unis pour demander la tenue d’un sommet sans exclusions.
Tout le monde doit participer. Cette question a déjà été soulevée avant l’organisation du rendez-vous, lorsque les groupes de travail ont été convoqués. Tous les pays doivent y aller, a-t-il déclaré.
Au début du mois, la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes, dont l’Argentine assure la présidence pro tempore, a critiqué le comportement de l’administration de Joe Biden, qui empêche « toutes les voix de l’hémisphère de dialoguer et d’être écoutées ».
L’événement représente une grande opportunité pour construire un espace de rencontre auquel participent toutes les nations de manière ouverte et inclusive, dans l’objectif unificateur de concerter des actions conjointes, indique un communiqué de cette organisation.
Il souligne en outre que les graves conséquences de la pandémie de Covid-19 dans la région démontrent que le dialogue et la coopération sont des outils essentiels pour le bien-être des peuples.
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