Bogota, 7 septembre (Prensa Latina) La ministre colombienne de la Santé, Carolina Corcho, s’est engagée dès mardi à mettre en avant le droit fondamental à la santé des peuples autochtones dans le respect de leurs coutumes, traditions, de leur autonomie et identité culturelle.
Lors de la première réunion avec la Sous-Commission Santé de la Table Ronde Permanente de Concertation, où l’on a abordé les questions liées à la réforme de la santé, la ministre a annoncé que les engagements et les actions à cet effet commenceront moyennant un groupe de travail.
« Cet espace devrait conduire à l’émission d’un décret sur le Sistema Indígena de Salud Propio Intercultural (Système autochtone interculturel de santé) et, dans le cadre des dialogues nationaux du Plan de développement, devrait permettre d’entamer le processus de discussion avec les peuples autochtones sur la réforme structurelle du système de santé », a-t-elle précisé.
Corcho a annoncé qu’un calendrier de visites dans les régions serait prochainement consolidé afin de s’entretenir avec les acteurs du secteur, à savoir, les travailleurs de la santé, des spécialistes, des responsables des entités et des institutions de promotion de la santé, autant que la société civile.
L’objectif est que la réforme soit inclusive, participative et, conformément au mandat du gouvernement actuel, qu’elle aboutisse au plus grand consensus avec le plus haut niveau d’information possible pour la prise de décision.
« Celui-ci est le gouvernement des communautés autochtones : nous sommes là pour elles, elles sont une partie fondamentale et l’un des mouvements sociaux les plus importants de ce pays, elles représentent des millions de citoyens, auxquels ce ministère doit s’employer à adresser une réponse», a conclu la ministre.
Le système de santé actuel a exclu les territoires ruraux, notamment ceux habités par les populations autochtones, et a nié la particularité ethnique de cette population.
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