Buenos Aires, 14 septembre (Prensa Latina) La vice-présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez, a demandé à se porter partie civile dans l’affaire de la tentative d’assassinat dont elle a été victime le premier septembre, a rapporté l’agence de presse Télam.
Selon l’agence de presse, l’ancienne présidente a désigné Juan Manuel Ubeira et Marcos Aldazabal comme ses avocats et a exigé que leurs représentants aient un accès immédiat au dossier.
En outre, elle a demandé que chaque fois que l’affaire est classée, les avocats soient convoqués à « tout acte définitif et irréprochable ».
En revanche, elle a indiqué que lorsqu’elle le jugera opportun, elle se présentera comme partie civile avec les conseils de l’avocat Gregorio Dalbón.
« Je déclare que j’exercerai les droits qui me correspondent en tant que procureur privé à l’égard de toute autre personne dont la responsabilité découle de l’enquête », indique le texte signé par Fernandez.
Il y a douze jours, Fernando Sabag, 35 ans, de nationalité brésilienne, a pointé une arme sur la tête de l’ancienne présidente alors qu’elle saluait des personnes rassemblées devant son appartement dans le quartier de Recoleta, dans la capitale.
Bien qu’il ait appuyé sur la gâchette, l’arme, qui contenait cinq balles, n’a pas explosé.
Dans la nuit de dimanche à lundi 4, des agents de l’unité d’enquête antiterroriste ont arrêté sa petite amie, Brenda Uliarte, après qu’elle ait été repérée sur les images des caméras de surveillance situées à proximité du domicile de l’ancien chef d’État.
Après l’analyse d’un téléphone portable appartenant à Uliarte, on a découvert qu’elle était en contact avec Agustina Diaz avant et après l’attaque et que cette dernière l’a aidée à s’échapper du lieu après l’attaque contre Fernandez, pour laquelle elle a également été arrêtée.
Ce jour-là, le journal Página 12 a révélé qu’Uliarte et Sabag avaient l’intention de louer un appartement en face de la propriété de Fernandez afin de la surveiller.
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