Cité de Panama, 28 novembre (Prensa Latina) Les autorités sanitaires panaméennes ont confirmé lundi la détection de nouvelles lignées plus transmissibles du variant Omicron du SARS-CoV-2.
D’après le rapport de surveillance génomique de l’Institut d’études sanitaires Gorgas Memorial, c’est des souches BE.1.2 dont il s’agit, éventées dans des pays comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et le Costa Rica, ainsi que de la BQ.1.1, propagée également en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark et au Canada.
Le secrétaire national des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, Eduardo Ortega, a expliqué au journal La Prensa que les nouvelles lignées qui ont émergé d’Omicron échappaient mieux à la réponse immunitaire et se multipliaient plus efficacement.
Il a également affirmé que « rien ne prouve que celles-ci provoquent une maladie plus grave, car un nombre considérable de personnes sont immunisées par la vaccination ou l’infection ».
« Les lignées Omicron ont une préférence pour les voies respiratoires supérieures comprenant le nez, la cavité nasale, la bouche, la gorge (pharynx) et le larynx. Alors que les variants originaux ou ceux qui sont apparus au début de la pandémie ont davantage lésé le niveau pulmonaire et systémique », a-t-il précisé.
Parmi les symptômes notés du variant BQ1.1 figurent la fièvre ou les frissons, la toux, l’essoufflement ou les difficultés respiratoires, la fatigue, les douleurs musculaires et les maux de tête, une nouvelle perte du goût ou de l’odorat, les maux de gorge, la congestion ou l’écoulement nasal, les nausées ou les vomissements et la diarrhée.
Le ministère de la Santé (Minsa) a indiqué dans ses rapports que la propagation des nouvelles lignées va de pair avec les fêtes nationales et un certain nombre d’événements qui ont entraîné une augmentation du nombre de cas de Covid-19 dans le pays.
Les données épidémiologiques montrent que ces dernières semaines, les indicateurs épidémiologiques tels que le nombre d’hospitalisations dans les services et les unités de soins intensifs (USI) ont augmenté.
La plupart des personnes hospitalisées sont des personnes non vaccinées, des personnes dont le calendrier de vaccination est incomplet ou des personnes âgées présentant des comorbidités.
Les dirigeants de l’Organisation panaméricaine de la santé ont appelé les pays de la région à ne pas se relâcher face à l’augmentation des infections.
Les experts estiment qu’à l’approche de la saison de fin d’année et de l’augmentation des voyages, les gens doivent rester vigilants face à toutes ces menaces sanitaires et tirer les leçons de Covid-19.
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