La Commission européenne (CE) a présenté mercredi dernier, lors d’une réunion des ambassadeurs de l’UE, une nouvelle version de propositions de sanctions, après que le projet initial ait été bloqué en mai, mais celles-ci n’ont pas non plus abouti à un accord.
La chef de la CE, Ursula von der Leyen, et le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, ont annoncé à plusieurs reprises que les prochaines sanctions renforceraient les mécanismes déjà mise en œuvre.
Selon eux, les restrictions économiques devraient s’appliquer aux entreprises de pays tiers qui réexportent des marchandises soumises à restrictions vers la Russie.
À la fin du mois de mai, plusieurs médias européens et des sources diplomatiques ont rapporté que le projet initial de sanctions de la CE a été rejeté et soumis à révision par les pays de l’UE, qui craignent que ces mesures ne contribuent à l’isolement du bloc dans le monde.
Après le début le 24 février de l’année dernière de l’« opération militaire spéciale » russe en réponse à une demande d’aide des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk pour repousser l’agression de Kiev, plusieurs pays occidentaux et leurs alliés ont réagi en imposant des sanctions massives contre le géant eurasien et ont commencé à fournir des armes à l’Ukraine.
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