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La FARC comparaît devant la Commission de la Vérité en Colombie

Bogotá, 29 juin (Prensa Latina). Les principaux dirigeant du parti de la FARC ont aujourd’hui comparu devant la Commission de la Vérité, l’organisme extra-judiciaire qui cherche à connaître et à examiner tous les aspects du conflit armé dont a été victime le pays.

Lors de cette première comparution devant la Commission de la Vérité, Rodrigo Londoño, le président de la FARC, a expliqué les raisons historiques qui ont guidé les actions du parti qu’il représente. Nous assumons nos responsabilités, a-t-il déclaré, et nous espérons que les autres acteurs de ce conflit feront de même.

Pablo Catacumbo, autre dirigeant du part, a également souligné que l’engagement de la FARC sera inébranlable pour clarifier les tenants et les aboutissants du conflit, pour aider les victimes et pour participer à la réconciliation nationale.

De même que PastorAlape, du Conseil Politique National de la FARC, pour qui cette comparution des membres de son parti devant la Commission de la Vérité est à la fois l’expression de la volonté de paix de l’ex-guérilla et une manière d’honorer la mémoire des victimes de la guerre.

En mai dernier, le président de la Colombie, Juan Manuel Santos , a mis en place cette institution dont le nom entier est déjà tout un programme: Commission pour la Recherche de la Vérité, pour la Cohabitation et pour le Respect des Accords de Paix.

La Commission pour la Vérité  est un organisme temporaire dont le rôle sera d’éclaircir les faits ayant constitué de graves violations des droits de l’Homme et de relever les infractions sérieuses au Droit International Humanitaire.

Ce n’est pas un mécanisme pour rendre justice mais pour établir la vérité et reconnaître le droit des victimes.

Le président de la Commission est le père Francisco de Roux, qui a été choisi d’un commun accord par le gouvernement  et le parti de la FARC.

Cette Commission aura une durée de vie de trois ans et, pour mener à bien sa tâche, elle pourra communiquer avec diverses entités sociales et politiques ainsi qu’avec des organisations de victimes et de droits de l’Homme.

peo/ga/tpa/cvl

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