Washington,
La coupe sans contrôle des arbres nous avait fait croire que la couverture globale des forêts s’était grandement réduite, cependant, cette nouvelle enquête effectuée par une équipe internationale de scientifiques a découvert, qu’en fait, c’était le contraire.
Pour parvenir à un relevé précis de la couverture boisée globale, les spécialistes ont étudié les données radiométriques de haute précision fournies par une série de 16 satellites météorologiques pendant la période allant de 1982 à 2016.
En comparant les lectures quotidiennes de ces relevés, on a observé de petits changements se produisant à intervalles réguliers mais qui, sur un long intervalle de temps, s’additionnent et équivalent à de grandes transformations.
Les scientifiques ont également découvert que la couverture boisée avait compensé les pertes sur environ 2,24 millions de kilomètres carrés ce qui, selon eux, correspond à un territoire de la taille du Texas et de l’Alaska additionnés.
La plus grande partie de la couverture correspondant à de nouvelles forêts s’est produite dans des lieux considérés autrefois comme stériles; comme, par exemple, les aires désertiques, les toundras, les montagnes et autre terres sans végétation.
Les calculs de ces scientifiques prouvent que l’activité humaine est à la base d’environ 60 pour cent de cette nouvelle croissance des surfaces occupées par des arbres.
Les chercheurs en tirent la conclusion que cette technique pour surveiller la couverture boisée pourrait être également utilisée pour prédire les changements qui seront liés au réchauffement global de la planète.
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