Ce rendez-vous représente une alternative à la réunion des chefs d’État de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) et de l’Union européenne (UE) qui se tiendra simultanément dans la capitale belge, a expliqué le militant, qui est l’un des cinq Cubains injustement emprisonnés aux États-Unis en septembre 1998.
Il a fait valoir que le sommet Celac-UE a de multiples implications pour les relations entre l’Europe et l’Amérique latine et qu’il se déroule dans un contexte de rupture de l’hégémonie planétaire de l’impérialisme nord-américain.
Il a en ce sens invité des personnalités, des organisations, des groupes de solidarité avec diverses causes sociales et contre les politiques impériales, à se rendre dans la capitale belge pour convenir d’actions visant à réduire les énormes écarts entre les pays dits du premier monde et les nations latino-américaines et caribéennes.
González et ses compatriotes Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González, et Ramón Labañino ont été condamnés pour avoir alerté le gouvernement cubain et son homologue des États-Unis sur des actions terroristes contre l’île des Caraïbes menées depuis le territoire nord-américain. Ils ont été emprisonnés en 1998 et petit à petit libérés à compter de 2011.
peo/mem/lld