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Appel en France à une unité d’action contre le blocus imposé à Cuba

Paris, 3 août (Prensa Latina) Le président de l’association Cuba Coopération France (CubaCoop), Victor Fernandez, a plaidé hier pour l’unité d’action de toutes les forces sur le sol français et européen luttant contre le blocus des États-Unis imposé à l’île.

C’est le grand temps de l’unité des organisations politiques, de solidarité, syndicales et de coopération et des institutions qui souhaitent collaborer avec Cuba par une plate-forme commune englobant à la fois les domaines politique et économique, ce dernier étant clé pour faire face au blocus, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Prensa Latina dans cette capitale.
Selon Fernandez, toutes les personnes prêtes à lutter contre le siège économique, commercial et financier imposé depuis plus de 60 ans doivent s’inspirer de l’unité du peuple cubain face aux agressions.
Avec l’application du concept d’unité, la nation antillaise et sa Révolution ont résisté année après année, ont mené l’impérialisme à sa première défaite en Amérique latine sur les sables de Playa Girón, en avril 1961, ils ont impulsé l’internationalisme et ont obtenu le retour de l’enfant Elián González et des cinq héros, a-t-il souligné.
Selon le président de CubaCoop, des moments importants se profilent dans la bataille pour dénoncer, condamner et affaiblir le blocus, une politique qu’il a qualifiée de criminelle et inacceptable.
À cet égard, il a notamment mentionné l’initiative du Parti communiste français (PCF) de lancer lors de la Fête de l’Humanité, prévue du 15 au 17 septembre, une campagne contre le blocus; la tenue lors de cet événement du deuxième forum européen de soutien à Cuba et celle, en novembre à Bruxelles, du Tribunal international contre le blocus.
Le mois dernier, le Sommet des Peuples accueilli par la capitale belge a annoncé la convocation à ce « jugement », un appel conjoint d’organisations de juristes, sociales, syndicales et politiques européennes, latino-américaines et nord-américaines pour juger et répudier le siège en vigueur depuis plus de six décennies.
Fernandez a souligné qu’en plus du soutien politique, l’île assiégée a besoin d’un accompagnement dans son développement socio-économique, entravé par les mesures unilatérales de Washington.
D’où l’importance de l’alliance stratégique en France et dans d’autres pays, dans le but de faire pression pour l’insertion économique et bancaire de Cuba dans l’espace de l’Union européenne, a-t-il ajouté.
L’extraterritorialité du blocus des États-Unis a des répercussions sur les entreprises, les banques et les citoyens européens, qui sont menacés et punis s’ils ont des liens commerciaux et financiers avec la nation antillaise.
Le président de CubaCoop a estimé qu’il était essentiel de mettre en œuvre, dans l’unité et le travail commun, la trentaine de résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant depuis 1992 les États-Unis à mettre fin à leur politique hostile envers le pays des Caraïbes, laquelle a connu une recrudescence ces dernières années, y compris en pleine pandémie de Covid-19.
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