Dans un communiqué, l’organisation, qui promeut des voyages pour le rapprochement des peuples, a déclaré que pour la Fête de l’Humanité, festival politico-culturel prévu du 15 au 17 septembre en région parisienne, elle avait sollicité ce service pour faciliter la vente par cartes bancaires sur son stand.
« Nous avons reçu un terminal, mais nous avons ensuite été contactés pour nous exiger la restitution du matériel et la résiliation du contrat, conformément à l’article 13 des conditions générales ».
Selon l’association créée en 1998, cette clause fait référence à la résiliation du contrat, entre autres raisons, pour éviter la participation à des « activités frauduleuses, telles que le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme ou toute autre activité criminelle ».
Le simple fait de nous appeler Cuba Linda suffit à déclencher l’engrenage extraterritorial du blocus étasunien imposé à la nation antillaise, fondé sur l’accusation aberrante que Cuba est un pays parrainant le terrorisme, a indiqué l’organisation.
En janvier 2021, le président des États-Unis de l’époque, Donald Trump, a de nouveau placé l’île sur la liste unilatérale de Washington des pays parrainant le terrorisme, et ce sans arguments, une décision maintenue par son successeur à la Maison Blanche, Joseph Biden.
« Il s’agit d’une accusation cynique, car elle vient du pays le plus terroriste de la planète », a souligné l’association.
Cuba Linda a rejeté le fait qu’en Europe, malgré l’existence de mécanismes adoptés par l’Union européenne, comme la loi de blocage de 1996 visant à protéger les citoyens, les entreprises et les banques des lois extraterritoriales, les pays s’inclinent devant les lois des États-Unis.
Le président de l’association, Didier Lalande, a demandé la levée du blocus économique, commercial et financier contre Cuba et son impact extraterritorial.
A cet égard, il a souligné la tenue d’un tribunal à Bruxelles en novembre prochain pour dénoncer le siège de Washington.
peo/ssa/jcm/wmr