La structure syndicale a critiqué le fait que, malgré les appels de la population, le Gouvernement ne réponde toujours pas à la demande des résidents d’empêcher l’invasion des groupes armés.
Ce syndicat a estimé que ce comportement était irresponsable et a averti qu’il mettait en danger les citoyens, y compris les policiers qui vivent dans les quartiers populaires et qui sont généralement les principales cibles des gangs.
Cette situation provoque un déséquilibre psychologique dans la vie professionnelle des agents et met en danger leurs familles, a-t-il assuré.
Environ 10 000 personnes ont dû fuir en août Carrefour Feuilles, un quartier à la périphérie de Port-au-Prince, suite à l’incursion de la bande de Gran Ravine et sa tentative de contrôler toute la zone.
Le gang a notamment incendié un poste de police et endommagé l’infrastructure de la compagnie nationale d’électricité.
Leurs actions ont également coûté la vie à plus de 70 personnes, tandis que des dizaines de maisons ont été incendiées et pillées, selon des rapports d’organisations locales de défense des droits humains.
peo/ro/Ane