Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang, a expliqué les nouvelles mesures par le biais de son compte sur le réseau social X, et a indiqué qu’un délai d’un an a été accordé pour relancer le processus politique visant à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Parmi les autres mesures prises lors de la quatrième session extraordinaire de la Ceeac, tenue aujourd’hui dans la ville équato-guinéenne de Djibloho, figure la décision de procéder à un transfert immédiat du siège de l’organisme de la capitale gabonaise, Libreville, à Malabo.
La Ceeac est composée de 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo, Tchad, République démocratique du Congo, Rwanda et Sao Tomé-et-Principe et fonctionne dans le but de promouvoir la coopération et le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Gabon mercredi 30 août dernier ont souligné que ce pays traverse une grave crise institutionnelle, politique, économique et sociale, et ont affirmé que les récentes élections nationales n’ont pas respecté les conditions de transparence et de crédibilité attendues par le peuple.
En outre, ils ont accusé le gouvernement d’Ali Bongo d’irresponsable, imprévisible et marqué par une dégradation sociale qui menaçait de conduire le pays au chaos.
Président du pays depuis 2009, après la mort de son père Omar Bongo, le président actuel a été réélu en 2016 lors d’élections contestées par l’opposition politique face à des irrégularités présumées.
Avec une population estimée à plus de 2,3 millions d’habitants, le Gabon, situé sur la côte ouest de l’Afrique centrale, a une économie qui dépend essentiellement de ses exportations minières, pétrolières et forestières.
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