Dans une déclaration, le représentant de l’organisme multilatéral a exhorté les groupes armés à mettre fin aux combats et à libérer immédiatement qui y sont écoles occupées.
Riza a exigé que tous les acteurs concernés prennent des mesures pour protéger les civils, faciliter l’accès humanitaire sans entrave et empêcher l’utilisation d’infrastructures civiles à des fins de guerre.
Il a précisé que la prise de contrôle de huit centres éducatifs appartenant à l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient limite l’accès à l’enseignement scolaire à près de six mille enfants.
À ce propos, le coordonnateur a déclaré que l’utilisation d’écoles par des hommes armés équivalait à de graves violations du droit international humanitaire et empêchait les enfants de bénéficier d’un environnement d’apprentissage sûr qui compromettait leur avenir et celui de la communauté.
À cet égard, il a appelé à permettre aux organisations humanitaires d’apporter protection et assistance aux familles dans le besoin dans le camp.
La protection des civils, y compris les enfants, et leur accès à l’école, à l’abri de toute forme de violence et d’exploitation, est une responsabilité partagée, a-t-il souligné.
Jeudi soir, les combats ont repris à Ein al-Hilweh et les tensions persistent en l’absence d’initiatives visant à calmer la situation.
Selon des rapports locaux, plus de 30 personnes ont été blessées à ce jour et de nombreux dommages matériels ont été signalés.
Le 29 juillet, Ein al-Hilweh a été témoin de violents combats entre le Fatah et des groupes extrémistes, à la suite d’une opération d’assassinat visant un responsable de l’une de ces organisations, Abu Qatada.
Les affrontements se sont intensifiés après le décès du commandant des Forces de sécurité nationale palestiniennes à Saida, Abu Ashraf Al-Armushi, et de quatre de ses compagnons.
Le camp d’Ein al-Hilweh est le plus grand des 12 camps au Liban, avec environ 80 000 habitants, sur un total de 250 000 dans tout le pays.
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